Mercredi 11 Juillet 2018

Revue de presse du 11 juillet 2018

info bourse actualite marches financiers boursier analyse technique graphique

Voici les principaux titres développés par la presse nationale de ce mercredi :

*Le Matin. :

- Le gouvernement et la CGEM ont décidé de poursuivre jusqu'à septembre prochain leurs concertations sur l'épineux dossier des délais de paiement, en associant le secteur bancaire. De nouvelles mesures seront, ensuite, prises afin de sortir l'économie de ce bourbier. Le moral du secteur privé est jugé bas face aux retards de paiement qui restent la première cause de mortalité des entreprises.

- La stratégie portuaire à l’horizon 2030 est à revoir. De nouveaux paramétrages s'imposent au vu de l'évolution du contexte économique, des stratégies sectorielles et de la demande réelle portuaire. Les prévisions de trafics doivent être actualisées pour la reconfiguration des projets de création ou d’extension des infrastructures portuaires programmées dans cette feuille de route adoptée en 2012.

*L’Opinion. :

- En 2017, le taux d’activité au Maroc ne dépassait pas les 46%. Les diplômés de la formation professionnelle enregistrent un taux global de déclassement trois fois supérieur à celui affectant les diplômés de l’enseignement général, avec respectivement des proportions de 33,6% et 11,6%, indique une étude réalisée par le Haut-Commissariat au Plan (HCP) sur "l’adéquation entre formation et emplois au Maroc". La moitié de la population active occupée (52,2%) ne détient aucun diplôme, contre 34,2% pour la population en chômage, 47,8% de la première population et 65,8% de la seconde ont au moins le certificat primaire. 

- Le ministre de l'Education nationale, de la formation professionnelle, de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Said Amzazi, a annoncé la création, au titre de l'année scolaire 2018-2019, de 87 établissements scolaires relevant des cycles primaire, secondaire collégial et secondaire qualifiant, dont 37 en milieu rural. En réponse à une question orale à la chambre des représentants sur les préparatifs relatifs à la rentrée scolaire 2018-2019, Amzazi a fait savoir qu'il s'agit de 38 établissements d'enseignement primaire (14 en milieu rural) en sus de 10 écoles communautaires, de 29 établissements d'enseignement secondaire collégial (15 en milieu rural) et de 20 établissements d'enseignement secondaire qualifiant (8 en milieu rural).
*L’Economiste. :

- Lors d’une réunion organisée avec Mohamed Boussaid consacrée au "climat des affaires et délais de paiement", Salaheddine Mezouar a estimé que les délais de paiement ont battu tous les records et appelle à un retour à la confiance. Mezouar veut être fixé sur les montants des arriérés de l’Etat et surtout comment le ministère des Finances compte procéder pour les régler. Il a également soulevé la question des décrets d’application qui tardent à voir le jour. Il s’agit de traiter cette question sans continuer à pénaliser les entreprises, particulièrement les TPE, les premières victimes de ce phénomène qui continue d’augmenter. Mezouar a proposé de mettre en place une commission pour le traitement du volet fiscal, ainsi que pour les crédits TVA. 

- La loi Fatca votée par le Congrès américain a été mise en place pour lutter contre l’évasion fiscale. Une loi qui impose à toutes les banques, aux assurances et organismes financiers de gestion de l’épargne de la planète, de déclarer les avoirs financiers de leurs clients ayant des qualités de contribuables aux Etats-Unis. Dès 2015, le gouvernement marocain avait donné le feu vert aux banques et assurances de se faire référencer auprès du fisc américain, révèle un négociateur marocain. Mais l’activation de Fatca n’est intervenue que quelques jours avant le mois du Ramadan car il fallait au préalable aménager un instrument juridique permettant aux entités visées par Fatca de lever le secret professionnel. C’est justement l’objet du décret-loi n°2/18 portant l’échange d’informations à des fins fiscales spécialement "fabriqué".

*Libération. :

- Plusieurs contrats des projets du Plan national de la réforme de l'administration 2018-2021 ont été signés récemment. Ces projets portent notamment sur la Charte de la déconcentration administrative, le programme national pour l'amélioration de l'accueil, la charte des services publics, la gestion des compétences, ainsi que la restructuration de la fonction publique, et le planning d'orientation de la transformation numérique de l'administration publique. Il s'agit aussi du Gateway, du développement du système de réception et de traitement des observations et recommandations et doléances du public et du suivi de la mise en œuvre des projets de la stratégie nationale de lutte contre la corruption et la gestion du temps de l'administration publique, ainsi que du plan d'action de la mise en application de la stratégie d'institutionnalisation du genre dans la fonction publique.

- Une convention de coopération entre la Chambre des représentants et la Bibliothèque nationale du Royaume du Maroc (BNRM) a été signée récemment dans le but de régir l'échange de documents et le traitement bibliographique. Cette convention sert de cadre juridique au travail documentaire entre les deux institutions à travers l'utilisation des logiciels intégrés et index électroniques, tout en créant un lien électronique entre la BNRM et la bibliothèque de la Chambre des représentants. Elle vient confirmer l'importance de la coopération entre les bibliothèques pour garantir l'information et moderniser sa gestion, et ce, dans l'objectif de permettre aux citoyens l'accès à l'action législative de la première Chambre du Parlement et à son actif documentaire. 
*Aujourd’hui le Maroc. :

- La demande intérieure continuera de tirer la croissance à court et à moyen termes. Sa consolidation intervient dans un contexte où la demande extérieure nette devrait à nouveau contribuer négativement à la croissance, malgré l’amélioration prévue de la demande mondiale adressée au Maroc. Ainsi, la contribution de la demande intérieure au PIB atteindra les 3,5% en 2018 avant de décélérer en 2019 pour atteindre les 2,9%. C’est l’un des constats fait par Ahmed Lahlimi, Haut-commissaire au Plan, lors de la rencontre relative à la présentation du budget économique exploratoire 2019. 

- L'Administration des Douanes et Impôt Indirects (ADII) et l’Association des producteurs de raisins au Maroc (ASPRAM) ont signé un accord-cadre de partenariat institutionnalisant les relations de coopération entre les deux parties. Signé par le Directeur général de l’ADII, Nabyl Lakhdar et la présidente de l’ASPRAM, Rita Maria Zniber, cet accord fixe un cadre général de coopération entre les deux partenaires, à travers le développement d’actions communes, structurées et coordonnées, visant l’amélioration de l’environnement procédural, réglementaire et juridique dans lequel opèrent les entreprises du secteur, précise un communiqué de l'ADII.

*Al Bayane. :

- Le débat sur le prix des hydrocarbures interpelle le gouvernement et son mode de gouvernance d’un secteur stratégique pour l’Etat, a souligné Rachid Hammouni, membre du Groupement parlementaire du progrès et du socialisme (GPPS) lors de la session plénière organisée pour la discussion du rapport de synthèse de la mission d’information parlementaire sur le prix du carburant. Le député PPS a critiqué certains milieux qui veulent entretenir la confusion sur le contenu du rapport. Selon le député, le véritable débat concernant ce secteur doit se situer loin des approches purement technicistes qui se contentent de faire valoir la logique des chiffres.

- Le Maroc est déterminé à renforcer son partenariat stratégique avec l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) et à le hisser à des horizons plus larges, a affirmé le chef du gouvernement Saad Eddine El Othmani, considérant ce partenariat comme une plateforme commune pour échanger les meilleures pratiques, les normes et évaluations réciproques des politiques publiques. Le gouvernement accorde un intérêt particulier au partenariat stratégique mis en place avec l’OCDE, dont le programme-pays vise à créer un rapprochement qualitatif des pratiques du Royaume en matière d'élaboration, de mise en œuvre et d'évaluation des politiques économiques et sociales avec les bonnes pratiques et normes internationales, a souligné El Othmani qui s'exprimait lors de la quatrième réunion de la commission de coordination conjointe du programme-pays Maroc-OCDE.

* Al Ahdath Al Maghribia. :

- Le parti de l’Istiqlal est passé à la vitesse supérieure dans sa confrontation avec le gouvernement El Othmani. En dépit de la bonne volonté du chef de l'exécutif dans l’interaction avec les doléances du parti de la balance, notamment en rapport avec l’amendement de la loi des Finances de l’année en cours, le parti de l’Istiqlal persiste à critiquer l’action du gouvernement, l'accusant d'avoir mis en péril la stabilité sociale du Maroc. Les dernières critiques sont contenues dans les conclusions d’une réunion tenue lundi par le comité exécutif du parti, qui a estimé que le gouvernement aura épuisé la patience des citoyens et leur capacité à supporter les répercussions du chômage, la cherté de la vie et l’affaiblissement du pouvoir d’achat.

- Le président de l'Association nationale des cliniques privées, Redouane Semlali, a indiqué que le secteur privé a contribué à l’élaboration de partenariats avec le secteur public, notamment en ce qui concerne la dialyse, et c’est ce qui a permis aux bénéficiaires du régime d’assistance médicale "Ramed" d’effectuer des séances de dialyse dans les cliniques privées, et ce dans le cadre de l’achat des services par le ministère de la Santé qui a connu un franc succès. Semlali a également fait savoir que le panier de soins proposé par les cliniques n'est pas en mesure d’accompagner la pratique moderne de la médecine, ce qui nécessite la révision de la tarification de référence considérée comme un pas essentiel pour permettre au patient marocain d’accéder aux soins sans être contraint de supporter le reste des charges.

*Akhir Saa. :

- Le trafic des conteneurs au Port Tanger Med a enregistré une hausse de 7% au premier semestre 2018, par rapport à la même période une année auparavant, selon l'autorité portuaire de Tanger Med (TMPA). Ainsi, le nombre de conteneurs traités sur les deux terminaux à conteneurs TC1 et TC2 s'est établi à 1.668.566 EVP (équivalent vingt pieds) à fin juin dernier, soit une progression de 7%, en glissement annuel, a précisé un communiqué de la TMPA. Concernant le trafic de véhicules, quelque 252.194 voitures ont été manutentionnées sur les deux terminaux à véhicules durant les six premiers mois de l'année en cours, en croissance de 18% par rapport au premier semestre 2017. - La Direction Générale des Impôts (DGI) a publié la liste des propriétaires de véhicules qui ne se sont pas encore acquittés de la Taxe spéciale annuelle sur les véhicules (TSAV ) au titre de l’année 2018. Ces derniers risquent d’ailleurs l’inscription d’une opposition à mutation sur leurs véhicules auprès des services des mines relevant du ministère de l’Équipement, du Transport, de la Logistique et de l’Eau.

*Al Alam. :

- La conseillère et présidente de l'Organisation de la femme istiqlalienne, Khadija Zoumi a indiqué que la situation politique et sociale est en effervescence, déplorant l’attentisme du gouvernement pour régler les problèmes en suspens. Egalement membre du bureau exécutif l'UGTM, Zoumi a souligné que le gouvernement El Othmani est appelé à répondre aux revendications syndicales et accélérer le rythme du dialogue social.

- En dépit du budget inédit du secteur de la Santé qui a atteint 14,7 milliards de dirhams, les dysfonctionnements subsistent à tous les niveaux dans le secteur. Hicham Saanane, membre du groupe istiqlalien de la Chambre des représentants, a indiqué que bien qu'il ait reçu un rapport accablant sur la situation sanitaire de la ville de Safi, le ministre de la Santé n'a pas réagi positivement. Selon lui, des patients sont acculés à recevoir des soins dans le secteur privé grâce à des aides, tandis que des malades cardiaques se retrouvent, au bout d'une année d'attente d'un rendez-vous, devant des appareils en panne ou sont contraints de se rendre à Marrakech pour recevoir les soins nécessaires. Répliquant à ces observations, le ministre de la Santé, Anas Doukkali, a affirmé que son département s’emploie à remédier aux insuffisances et satisfaire les exigences croissantes des populations. 
*Al Massae. :

- Le ministère de l'Intérieur entend mettre un terme au désordre qui règne dans le secteur des médicaments vétérinaires, selon des sources du journal. En effet, le ministère a convoqué une réunion qui rassemblera au sein de son siège des pharmaciens et des vétérinaires, qui s’étaient rejeté la responsabilité de l’anarchie qui domine la marché des médicaments vétérinaires, accusés d’avoir provoqué la contamination des viandes de l’Aid Al Adha de l’année dernière. Cette réunion intervient après une autre similaire tenue par les professionnels au siège du ministère de l’Agriculture et de la pêche maritime pour examiner les moyens permettant une bonne préparation à l’Aid Al Adha de cette année.

- Hakim Benchemach, secrétaire général du PAM, s’est trouvé au centre d’un "procès public" lors d’une réunion qu’il a tenue à la fin de la semaine dernière avec les élus et les membres du parti du tracteur de la région de Rabat. Les interventions qui ont eu lieu lors de cette réunion ont presque toutes laissé inférer que la réconciliation avec les "mécontents" n’aboutirait pas alors que les noms qui avaient provoqué ce mécontentement étaient toujours là. Benchemach a tenté de minimiser ce mécontentement et de freiner les interventions qui posaient le départ de certains visages comme condition pour réaliser le changement escompté et redresser les erreurs du passé en faisant de la compétence le critère fondamental pour accéder aux responsabilités.

*Akhbar Alyaoum. :

- Le rêve du pont aérien entre le Maroc et l'Europe est reporté en raison du retard de la réponse du gouvernement marocain. Si le projet de réalisation d’un pont aérien liant le Maroc à l’Espagne, devait voir le jour au mois de juin par une compagnie aérienne en charge du projet et qui a reçu l’aval des gouvernements des deux pays, de nouvelles informations font savoir que le lancement de ce projet a été interrompu faute de l’aval des deux gouvernements.

- Le secrétaire général du ministère de l'Agriculture, de la pêche maritime, du développement rural et des eaux et forêts, Mohamed Sadiki, a adressé une note visant la lutte contre le phénomène des fonctionnaires fictifs, où il prévient les fonctionnaires absentéistes qu'il allait prendre les mesures qui s'imposent à leur encontre. Le ministère a décidé la création d’une commission composée de représentants de l’inspection générale et de la direction des ressources humaines, afin d’effectuer des opérations de contrôle à l’improviste dans les lieux de travail des fonctionnaires et de s'informer des mesures prises par les chefs directs.
*Rissalat Al Oumma. :

- Chaque année, 30.000 personnes sont victimes de piqures de scorpions et de morsures de serpents au Maroc, selon le ministre de la Santé Anas Doukkali. Le nombre de décès dus aux piqûres de scorpions est passé de 65 cas en 2013 à 51 cas en 2017, a-t-il affirmé lors de la séance des questions à la Chambre des représentants. Doukkali a affirmé que le ministère de la Santé déploie d’énormes efforts pour limiter le nombre de décès, précisant que lors des quatre dernières années, le nombre de victimes des piqures de scorpions a reculé de 20%.

- Le ministère de l'Economie et des finances et l’Agence française d’expertise technique internationale "Expertise France" ont procédé lundi au lancement du jumelage institutionnel "renforcement des capacités dans le cadre de la mise en œuvre de la Loi Organique n°130-13 relative à la loi de Finances (LOF)". D’une durée de 24 mois (2018-2020), ce jumelage, qui prend la forme d’une coopération entre la direction du Budget relevant du ministère de l'Economie et des finances et Expertise France, est financé par l’Union européenne à hauteur de 1,2 million d’euros et géré avec l’appui de la direction du trésor et des finances extérieures.

*Bayane Alyaoum. :

- Le ministre de la Santé a affirmé que 20% des médecins ont préféré exercer dans la ville où ils habitaient et ont refusé de rejoindre les postes consacrés aux zones reculées. Doukkali a souligné que de nombreuses infirmières ne veulent pas travailler dans les régions retirées, faisant savoir qu’il a beau lancer le recrutement dans les services d’urgence. Il a souligné la nécessité d’inciter les cadres qui exercent dans ces services.

- Le ministre délégué chargé des Marocains résidant à l’étranger, Abdelkrim Benatiq, a relevé, lundi, que le nombre des membres de la communauté marocaine résidant à l’étranger qui ont regagné le Maroc via les différents points de passage du Royaume depuis le début de l’opération Marhaba 2018 avoisine 531.146 personnes. Répondant à une question à la Chambre des Représentants sur "les préparatifs réalisés pour assurer le succès du transit des membres de la communiqué marocaine", Benatiq a relevé que 60% des arrivants ont regagné le Maroc par voie aérienne tandis que 40% ont regagné le Royaume par voie maritime et routière.

*Al Ittihad Al Ichtiraki. :

- Un total de 4,1 millions de touristes ont visité le Maroc entre janvier et mai 2018, en progression de 9% par rapport à la même période un an plus tôt, selon l'Observatoire du tourisme. Le nombre des touristes étrangers (TES) a progressé de 15%, alors que les arrivées des Marocains résidant à l'étranger (MRE) ont diminué de 1%, indique l'Observatoire du tourisme qui vient de publier ses statistiques sur le tourisme marocain pour le mois de mai 2018. Cette hausse a concerné les principaux marchés émetteurs, en particulier l'Italie (16%), l’Allemagne (+12%), la France et la Hollande (8% chacun), le Royaume Uni (7%) et l'Espagne (4%), relève l’Observatoire.

- L’encours des dettes des ménages contractées auprès des banques s’est élevé à 277,2 milliards de dirhams à fin mai dernier, selon Bank Al Maghrib. Il s’agit d’une hausse de 3,82% par rapport à la même période de l’année dernière et de 2,2% depuis le début de l’année en cours. Les dettes des ménages représentent 26% du PIB.

 

Articles qui pourraient vous intéresser

S'inscrire à la Newsletter Boursenews

* indicates required