Jeudi 07 Juin 2018

Le PDG de Stroc Industrie s'endette personnellement pour surmonter les difficultés de son entreprise

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C'est autour d'un ftour que le patron de Stroc Industrie, Nabil Ziyatt a tenu à clarifier la situation de son entreprise ce jeudi soir à Casablanca. 

Tout en dénonçant les informations approximatives de certains confrères de la presse électronique, Nabil Ziyatt, PDG de Stroc, a expliqué les raisons pour lesquelles son entreprise a des problèmes de trésorerie depuis 3 ans. Des explications que nous avons déjà relayé sur Boursenews par le passé et sur lesquelles nous reviendrons dans un prochain article. 

Le PDG de Stroc Industrie dit vouloir bénéficier de la nouvelle loi sur les entreprises en difficultés pour sortir de l'impasse dans laquelle il se trouve depuis quelques années. Le management a en effet demandé à bénéficier d'une procédure de sauvegarde et dément catégoriquement avoir engagé toute procédure de liquidation ou de redressement judiciaire.  Cette procédure, si elle est acceptée par le tribunal, permettra à l'entreprise bénéficier d'une levée partielle des intérêts des dettes voire d'un rééchelonnement de son échéancier si le plan de sauvegarde le prévoit. Stroc n'a pas voulu donner de détails sur le plan de sauvegarde préparé en interne et présenté à la justice.

En attendant,  le tribunal de Commerce a désigné un expert judiciaire pour évaluer la situation de l'entreprise. Selon Ziyatt, cet expert comptable, qui doit se prononcer sur une éventuelle cessation de paiement de l'entreprise, doit se prononcer d'ici jeudi prochain (le 14 juin). Mais le management se dit confiant dans sa capacité à honorer ses engagements, écartant ce scénario de cessation de paiement. 


Le patron de Stroc dit par ailleurs, avoir contracté un crédit personnel de 15 MDH pour faire face aux difficultés de l'entreprise. Il a avoué qu'il trouve des difficultés à rembourser ce qui reste de cette dette, soit près de 8 MDH.  "Cette entreprise c'est toute ma vie et je vais tout faire pour la sauver", a dit Ziyatt. 

La société d'ingénierie cotée en Bourse dit disposer d'un carnet de commandes de 400 MDH pour l'année, dont 50% sont encaissables. Mais ce ne sera pas suffisant pour arranger sa trésorerie à court terme. 

 

 

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