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Après le rebond du Pétrole, nouvelle déconfiture.

L’Arabie saoudite, considérée comme le premier exportateur mondial de brut, dit que cette baisse des prix n'entrainera pas de réduction de ses dépenses liées aux projets d'énergie.

La consommation de diesel en Chine a chuté pour le quatrième mois consécutif, indiquent aujourd'hui des statistiques officielles publiées par les autorités chinoises; alors que la consommation d'essence a augmenté à un rythme lent pendant plus de deux ans.

Saudi Aramco, dont l'introduction en Bourse n'est plus qu'une question de semaines, maintient ses plans d'investissement, malgré la déroute du marché du brut.

Lundi, les contrats à terme sur le brut perdent 4,6% à New York, après un fort rebond la semaine dernière.

Le pétrole continue son déclin pour retomber une nouvelle fois à son plus bas niveau depuis février 2009, ce qui risque d’amplifier les mouvements imprévisibles des investisseurs dans un sens ou dans l’autre. Avec la production régulière de l'Arabie saoudite et de la Russie ainsi que les perspectives de l'Iran qui envisage d'augmenter ses livraisons après l'annulation des sanctions contre le pays, «il est fort probable que Les prix prennent plus de trois ans avant de se normaliser», indique le Président de Aramco. Saudi Aramco continue d'investir autant qu'avant la baisse des prix. Cela signifie qu'il n'y a aucun compromis dans la bataille de l'Arabie Saoudite avec ses rivaux.

Les propos d'Al-Falih font chuter les prix

Une nouvelle stratégie est mise en œuvre en réponse au faible prix du Brut, selon les propos de Al-Falih, Président d'Aramco lors d'une conférence à Riyad. «La production de l'Etat peut soutenir les prix bas du pétrole pour "une longue, longue période», a-t-il déclaré. Il n'en fallait pas plus pour voir les prix repartir à la baisse ce lundi.

En Chine, le plus grand consommateur mondial d'énergie où la consommation du diesel est considérée comme le baromètre de l'activité industrielle du pays, il est anticipé que la consommation restera stable ou chutera en 2016, tandis que l'utilisation de l'essence augmentera de 200.000 barils par jour, selon l'Agence internationale de l'énergie.