Vendredi 06 Mai 2016

Léoffshoring se dote déun écosystème, 60.000 nouveaux emplois promis déici 2020

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Le lancement des écosystèmes du secteur de l'offshoring contribuera à la création de 60.000 nouveaux emplois directs à l’horizon 2020, a indiqué, jeudi à Rabat, le ministre de l’Industrie, du commerce, de l’investissement et de l’économie numérique, Moulay Hafid Elalamy. 

Les écosystèmes de l’offshoring devront également générer 18 milliards de dirhams de chiffre d’affaires à l’export de services additionnel et drainer des investissements d’un montant de 1,5 Md de dirhams, a précisé le ministre lors d'un point de presse suite à la cérémonie de signature des contrats de performance 2016-2020 y afférents, sous la présidence du chef du gouvernement, Abdelilah Benkirane. 

Ces écosystèmes concernent cinq filières de l’offshoring, à savoir le CRM (Customer relashionship management) portant sur les activités de gestion des relations clients, le BPO (Business process outsourcing) intéressant l'externalisation des processus d'une entreprise, l'ITO (Information technology outsourcing) touchant l'externalisation des métiers liés aux TIC.

Il s'agit aussi de l'ESO (Engineering servcie outsourcing) qui couvre les activités d'ingénierie et de R&D et le KPO (Knowledge process outsourcing) qui veut dire l'externalisation des activités stratégiques ayant un contenu "savoir" (analyse des données sectorielles), a-t-il précisé. La mise en place de ces écosystèmes permettra la montée en gamme du secteur de l’offshoring, à travers l’amélioration de la compétitivité des acteurs et le ciblage de nouvelles filières à haute valeur ajoutée, a-t-il fait savoir.

Un important potentiel s’offre à ce secteur, notamment dans un contexte marqué par la croissance du marché mondial et l’existence d’atouts solides acquis par les opérateurs marocains, a noté le ministre.

La vision stratégique des écosystèmes offshoring s’appuie également sur la nécessité de construire une nouvelle offre plus compétitive et plus ciblée, et une mise en œuvre agile et coordonnée pour garantir le succès du secteur (promotion renforcée de l’offre Maroc, convergence des efforts publics-privés sous la coordination du chef du gouvernement), a-t-il noté. 

L’accompagnement de l’État prend la forme de mesures incitatives visant l’amélioration de la compétitivité des acteurs (prime à l’investissement matériel et immatériel, contribution IR) et la croissance du secteur (prime de croissance).

Il est également question d’apporter un appui à la formation, un accès plus aisé au foncier (élargissement de l’offre immobilière dans les régions), et des mesures portant sur la protection des données. 

Les efforts de l’État se focalisent aussi sur l’accompagnement des start-up et les Marocains résidant à l'étranger voulant investir dans leur pays et ayant développé une expertise dans les filières technologiques, et ce en partenariat entre l’Agence nationale pour la promotion des petites et moyennes entreprises (ANPME) et la profession.


Les contrats de performance 2016-2020 pour accompagner le déploiement de ces écosystèmes ont été signés par Elalamy, le ministre de l’Économie et des finances, Mohamed Boussaid, ainsi que par le directeur général de la Caisse de dépôt et de gestion, Abdellatif Zaghnoun, le président du Conseil de surveillance de l’Agence spéciale Tanger Méditerranée, Fouad Brini, le président de l’Association marocaine de la relation client, Youssef Chraibi et la présidente de la Fédération des technologies de l’Information, des télécommunications et de l’offshoring, Saloua Karkri Belkeziz. 

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